vendredi 31 juillet 2015

Challenge : Week end à 1000 #11





Je rentre tout juste d'un voyage en Irlande, je suis fatiguée et pleine de bleues et j'ai au moins 3 colis en attente.. Tout est parfait, pour rester dans sa grotte, tout est parfait pour ce week-end à mille !

Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, le week-end à mille est un challenge organisé par Lili Bouquine de façon trimestriel. En un week-end, on doit essayer de lire mille pages. Pour vous inscrire ou avoir plus d'informations, je vous renvoie à son post : clique !

J'essayerai d'udpater ce post au fur et à mesure, ou au pire à la fin du challenge. Et donc, ma PAL ! J'ai trouvé dans une gare, à un euro, la suite du journal de Bridget Jones. N'ayant rien à lire, et ne me souvenant pas vraiment du premier tome, j'ai acheté les deux. C'est de la chick-lit, mais de la bonne chick-lit, et puis, ce serait dommage de perdre le peu d'amélioration en anglais que j'ai eu ^^ (Mauvais foi, mauvaise foi..) Avant de partir en vacances, j'ai craqué sur une BD que je voyais partout sur la blogo, Seconds de Bryan Lee O'Malley. Un peu facile de rajouter une BD avec autant de pages, mais il faut bien que je me laisse une petite chance de réussir. Et pour terminer, "Le Vide de Nos Coeurs", également acheté avant de partir, histoire de faire fondre un peu ma pal.

Cela donne donc : 
- Bridget Jones's Diary, Helen Fielding : 310 - 131 : 179 pgs
- Bridget Jones : The Edge of Reason : 422 pgs
- Seconds, Bryan Lee O'Malley : 329 pgs
- Le Vide de Nos Coeurs, Jasmine Warga : 303 pgs

Un total de 1233 pages, on verra bien jusqu'où j'arriverai. Bonne chance, amusez-vous bien, et partagez !

dimanche 7 juin 2015

YA?

                            Young Adults, what que c'est ?


Plus une tranche d'âge qu'un genre à part entière, les livres young adults envahissent les rayons et les chaînes Youtube. On entends les parents s'en offusquer en librairie : "Oui, elle lit beaucoup.. Enfin, elle lit des livres 'Young Adults', j'aimerai qu'elle lise de 'vrais livres', vous comprenez ?" On voit les jeunes et les moins jeunes d'ailleurs s'engouffrer dans ces rayons, les livres se vendant quasiment seuls. Alors, YA, what que c'est ?


Il y a presque 20 ans fût publié le premier tome d'une série que vous connaissez peut-être.. Harry Potter, ça vous dit quelque chose ? Succès planétaire qui a pourtant eu du mal à se faire publier.. Étonnant, non ? Pas tellement en fait, je m'explique. Pendant longtemps, les enfants n'étaient pas considérés comme des lecteurs potentiels et n'étaient donc pas une cible des éditeurs. Les premiers livres 'jeunesse' n'en n'étaient en fait pas, même si ils étaient aussi lus par des enfants, ils s'adressaient aux adultes. Je parle des contes d'Andersen, de Grimm, de Perrault, mais aussi des romans de la Comtesse de Ségur (poke Anne, si tu passes par là ! ). Au fur et à mesure, des collections dédiés à eux sont apparus. la bibliothèque rose, les chair de poule et compagnie que vous avez sûrement lus quand vous étiez plus jeune.
 
Mais tout ça, ça allait jusqu'à 12 ans, âge de la communion et
apparemment de l'âge adulte (la blague !), en tout cas d'un point de vue littéraire. Il n'y avait pas d'entre-deux, passé le cap fatidique et monumentale des douze ans, vous étiez bons pour la littérature adulte. Et puis est arrivée J. K. Rowling et son petit sorcier, jugé trop sombre et violent pour les moins de douze ans, trop jeunesse pour les adultes, quelle empêcheuse de cloisonner les livres ! Elle ne l'avait pas écrit en pensant touché une cible précise et.. elle a finit par toucher tout le monde ! Il lui a fallu huit éditeurs avant d'être publiée, mais Harry Potter a eut et a toujours d'ailleurs un succès énorme, et pas que chez les enfants. Livre implaçable, il est devenu le livre préféré des petits et des grands, en conjuguant enfance, morts et baguette magique, il ouvrit la brèche pour beaucoup.. Dont, à votre grande joie (ou non) pour ces vampires chatoyants, voici la deuxième vague, le deuxième grand succès, en 2005, dix ans après le premier Harry Potter : Twilight !



Non, juste, non...
Stephenie Meyer malgré les centaines de clins d'oeil (à ce stade, c'est de l'acharnement, faut arrêter Stephie..), non, n'a pas écrit le nouveau Roméo et Juliette ou le nouveau Brontë. Mais elle a bel et bien écrit une histoire d'amour avec un background d'hémoglobines. En dehors de transformer les vampires, créatures antiques et damnés condamnés à aspirer le sang et la vie de belles et jeunes filles en super model vegan à facettes, elle a aussi ouvert la porte aux romans bit-lit. Bit-lit ? Oui, vous avez bien lu, la bit-lit c'est des romans où les crocs servent seulement à donner un côté SM aux scènes de sexe. Scènes de sexes quasiment absente de la série de Meyer, qui reste assez prude, contrairement à la fanfiction adapté plus tard en roman que vous connaissez probablement, 50 nuances de Grey ! (Je vous invite au passage à lire cet article beaucoup plus poussé sur la question de la sexualité dans la littérature YA : Clique!) Jusque là  on s'adressait au 12/18 ans, elle était un entre-deux, mais grâce à la romance de Meyer on parle des plus de 13 ans. Car oui, beaucoup de ses lecteurs étaient plus dans leur vingtaine. Et.. TA DAM, on a la Young Adult.
Depuis, les titres et les auteurs se multiplient, prenant une grande place dans nos rayons et sur nos écrans.. Alors, au final, YA, marketing ? Genre ? Tranche d'âge ? Je ne me fait pas d'illusions, la profusion de livres publiés estampillés YA par les maisons d'éditions sont là en grande partie parce que c'est un nouveau public, oui, mais surtout un public facile, et un public qui achète. On pourrait dire qu'il existe des codes, je dirai que ce sont plutôt des schémas qui ont marché et qui sont réutilisés encore et encore afin d'attirer les lecteurs. (Un article de madmoizelle qui se planche sur le nombre de dystopies devenues best-sellers : ici) Mais même si ce sont les plus visibles, ce n'est pas tout ce qui existe en YA, et ce n'est pas parce qu'il y en a une profusion qu'ils sont tous d'un niveau moyen. Il existe des pépites qui n'auraient pas pu être publiées chez les moins de 12 ans ou chez les adultes qui sont là uniquement grâce à ces grosses ventes - j'en ferai d'ailleurs prochainement un article. Cela permet aux plus jeunes de commencer la lecture par des oeuvres qui leur sont adaptées ce qui est profitable je pense, après, un peu plus de diversités serait un plus..

Alors, et vous ? Quelle est votre relation aux romans YA ?

Amicalement,

Messodie

lundi 11 mai 2015

Présentation


Cela fait quelques années maintenant que les blogs et autres pages livresques commencent à fleurir un peu partout.. Alors pourquoi en créer une ? Qu'est-ce que j'ai à apporter de plus ? 
De façon purement égoïste et assumée, c'est plutôt ce que ça pourrait m'apporter à moi.

Cela fait maintenant un an que je travaille, en tant qu'étudiante, dans une librairie (je reviendrai peut-être dessus plus tard). Je ne manque pas d'occasions de parler bouquins, on me demande sans cesse ce que je lis, ce que j'aime, ce que je n'ai pas aimé, pourquoi, ce qui a de nouveau. Et même si j'adore ça, quelque chose me gêne. La lecture n'est pas passive, elle ne peut l'être, elle dépend énormément du lecteur. C'est pourquoi je déteste utiliser le mot "meilleur", ou de parler de la qualité seule d'un roman. Parce que je ne pense pas avoir l'autorité pour en juger déjà, mais surtout parce que ce n'est pas ce qui est important pour moi. Le livre seul, n'est rien. 

Comme j'y suis confrontée quotidiennement, j'ai avalé pas mal de livres dernièrement, et pas mal de nouveautés, ce qui est très rare pour moi. Et je me suis retrouvée à les décortiquer, les analyser, les cataloguer, suivant l'exemple de mes collègues. Et malgré quelques bonnes surprises, j'ai détesté cette façon de lire.. J'ai toujours vécu la lecture comme une rencontre, entre moi et le livre. Je me sens attirée par lui, le hasard, la couverture, un souvenir, et le voilà entre mes mains. Je le feuillette, l'achète, le lis tout de suite, ou plus tard, mais ce n'est jamais innocent.. C'est une question de timing, d'où j'en suis au moment où je le lis, de ce que je ressens, de ce que je vais trouver en lui. Je reste convaincue que nos lectures en disent beaucoup sur qui nous sommes, dans mon cas, j'irai jusqu'à dire que je suis ce que je lis. Un roman pourra avoir mille défauts, comme être abouti et très bien écrit, je n'en tomberais amoureuse que si je trouve en lui un petit bout de moi, un petite parcelle de vérité, un petit moment d'éternité, une grande respiration..

Et dernièrement, c'est comme si j'étais passée de ces rencontres laissées au hasard.. à des plans culs à la chaîne. Quelques-uns étaient vraiment bons, d'autres se sont rétamés dans leurs projets beaucoup trop élaborés, et beaucoup m'ont laissée froide, occupés à leurs affaires seuls, me demandant ce que je faisais encore là.

Mais comment expliquer ça ? Ce sentiment de s'être complètement retrouvée dans les mots d'un autre ? Cet ennui total devant un livre auquel on n'a rien à reprocher, si ce n'est le fait qu'il n'as pas été écrit pour nous? C'est ce que je vais essayer de faire ici, vous parlez de ces rencontres, et de tout ce que vous voudrez bien lire de moi.

J'espère que vous me suivrez, et que j'aurai l'occasion d'entendre parler de vous en retour.

Amicalement, 

Messodie